Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le choc des désirs

La demoiselle n'avait pas encore obtenu de moi ce qui lui ferait le plus plaisir, alors elle chouina encore et encore. Elle voulait me faire comprendre que tant qu'elle n'aurait pas ce qu'elle veut, elle me harcèlerait de ses couinements. Tant que je n'étais pas à bout, je la laissais continuer ses jérémiades. C'était à qui aurait l'autre à l'usure. Je lui faisais des grimaces, la traitais de pimbêche. Elle me faisait des doigts d'honneur, me tirait la langue et me traitait de vieux pervers alors que nous recevions chez nous des amis. La guerre était ouverte. Aucun de nous ne voulait renoncer, chacun campait sur ses positions. Au fur et à mesure que nous entrions dans le dur de la guerre, chacun usait d'armes de plus en plus puissantes. Mais, rien à faire, nous étions aussi têtu l'un que l'autre. Au paroxysme de la détestation, j'avoue avoir pensé au meurtre, et, je crois qu'elle aussi, dans ces moments terribles, a pensé au pire.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :